Une pétition de la Silicon Valley en mars 2023 demandait un moratoire de 6 mois sur l'IA. Selon les signataires, dont Elon Musk et le cofondateur d'Apple Steve Wozniak, l'IA posait un « risque majeur » pour l’humanité. Meta, la société mère de Facebook, approuve désormais l'utilisation de l'IA à des fins militaires.
Nick Clegg a annoncé que cette décision n'avait pas été prise suite à l'élection de Donald J. Trump. Il est désormais lobbyiste en chef de Meta. Il s'agit d'une nouveauté, car les conditions d'utilisation de LLama – l'intelligence artificielle interne de l'entreprise – interdisaient son utilisation, notamment « à des fins guerrières, nucléaires ou militaires ».
Un revirement stratégique
Le représentant de Meta a déclaré que son entreprise souhaitait soutenir l’économie, la sécurité et la sûreté de l’Amérique ainsi que de ses alliés les plus proches. Il a également souligné que « L'adoption des modèles open source d'IA américains est bénéfique pour la sécurité économique »
Il soutient qu’il est « dans l’intérêt de l’Amérique et du monde démocratique que les modèles open source américains soient supérieurs aux modèles chinois ou autres ».
Deux messages sont transmis de la manière suivante :
- Il existe une convergence d’intérêts économiques, militaires et technologiques.
- Une entreprise, quant à elle, assume qu'elle représente une nation, à savoir les États-Unis. Notamment en s'opposant à la Chine, mais aussi à d'autres pays, comme les Européens.
Bénéficiaires privés et publics
Meta a annoncé qu'elle mettrait son modèle LLama au service des agences gouvernementales américaines ainsi que des entreprises du secteur de la défense comme Lockheed Martin ou Booz Allen.
Cela affecte l'ensemble de l'écosystème de la défense américaine. L'écosystème de la défense américaine est affecté.
Une collaboration plus large
Avec Palantir, c'est désormais l'écosystème de défense américain qui est impliqué.
La collaboration s'étend aux alliés des États-Unis
Meta a déjà déclaré qu’ils partageraient leur technologie avec les membres de « Five Eyes », l’alliance de renseignement composée du Canada, de la Grande-Bretagne et de l’Australie.
Renforcer les alliés stratégiques et géopolitiques en intégrant des technologies disruptives issues du secteur privé.
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